Synode 2023 : Synthèse des démarches UPCSA
Le CUP UPCSA, en collaboration avec l’équipe pastorale, a demandé à chaque groupe Synode, de répondre au questionnaire sur le site du Diocèse LGF et de lui envoyer un document relatant ses échanges. Nous avons reçu six documents émanant de groupes issus des cinq paroisses, avec des participants de 12 à 80 ans et plus.
Une petite commission de trois membres du CUP a dépouillé ces documents pour tenter d’en faire une synthèse, avec comme guide les quatre missions de l’Église : liturgie, communion, annonce, diaconie. Certains items peuvent se retrouver dans plusieurs missions. Attention, tous les items retenus ont été cités dans l'un des groupe et nous ont parus intéressants à relever, mais ils ne peuvent pas être onsidérés comme étant systématiquement des expressions de la majorité des paroissiens.
Liturgie
• Les rites, les prières de la liturgie, ne sont plus adaptés au monde d’aujourd’hui, aux différentes cultures, ethnies, âges qui composent l’assemblée.
Ignorance des rites et du sens des gestes et des paroles !
• Prier ensemble, écouter les Écritures, le message de Jésus, les homélies.
• Partager notre foi, prendre le temps du silence pour méditer.
• Partager la communion au Corps et au Sang aussi souvent que possible.
• Que les homélies soient en lien avec notre vie, plus que des grandes théories théologiques.
Pouvoir partager l’homélie en proposant un dialogue avec l’assemblée.
• Mise en valeur de la miséricorde de Dieu, plus que de notre culpabilité !
• Cesser de juger, s’ouvrir, se laisser interpeller par les autres manières de vivre, de penser. Dieu seul peut juger et pourtant il nous laisse libre.
L’Eglise ne peut pas rejeter qui que ce soit !
• Laisser de côté la culpabilité, passer au dialogue et à la co-responsabilité du peuple de Dieu.
• Donner plus de place aux laïcs et surtout aux femmes. « C’est un peu grâce à Marie que Jésus était là ! »
• Vivre en relation aussi pendant les célébrations, s’accueillir par un geste, une parole qui permettent d’envisager son voisin (voisine) comme un frère (sœur)
• Pour que la Parole soit audible pour tous, la formation et la préparation des lecteurs est importante.
• Proposition : visibiliser le ministère des lecteurs par un envoi ou une bénédiction et la remise du missel des dimanches, au début de l’année liturgique.
• Proposer les annonces au début ou à la fin de la messe sous forme d’un temps de partage de la parole.
• Former des bénévoles pour des célébrations Parole et Communion afin de pallier l’absence de prêtres.
Communion
• Importance de l’universalité de l’Église, source de joie et de difficultés
• Importance de la communauté, de l’identité, de l’appartenance qui soutient et nourrit la foi
• Difficulté d’affirmer d’être catholique, d’appartenir à l’Eglise et de l’aimer, sans être stigmatisé et accusé de soutenir des pédophiles ou d’être victime de manipulateurs qui veulent conserver leurs privilèges bien loin du message de l’Évangile.
• Reprendre des forces par le pardon (sacrement du pardon et acte pénitentiel dans la liturgie) sans être jugé, condamné, voir exclu. Mais pour s’accepter, s’aimer, accepter l’autre tel qu’il est, pour marcher ensemble.
Cesser de culpabiliser, tout en reconnaissant que nous ne sommes pas parfaits.
S’enrichir de nos différences.
Mise en valeur de la miséricorde de Dieu, plus que de notre culpabilité !
• Cesser de juger, s’ouvrir, se laisser interpeller par les autres manières de vivre, de penser. Dieu seul peut juger et pourtant il nous laisse libre.
L’Eglise ne peut pas rejeter qui que ce soit !
• Laisser de côté la culpabilité, passer au dialogue et à la co-responsabilité du peuple de Dieu.
• Donner plus de place aux laïcs et surtout aux femmes. Mieux les associer aux décisions en rapport avec la mission de l’Église.
Ce sont les femmes qui font marcher les paroisses et pourtant plus on monte dans la hiérarchie, plus elles sont écartées. Il faut avancer maintenant !
• Le sacerdoce est encore trop lié au pouvoir. Comment décléricaliser l’Église pour que chacun y trouve sa place.
• Manque d’incitation à lire les messages de l’Église et les écrits, les messages du pape.
• Il y a un dialogue avec l’équipe pastorale, mais pas de synodalité avec la hiérarchie. Les évêques ont les pieds et poings liés par le droit canon et ne peuvent pas expérimenter de nouvelles approches qui correspondraient mieux aux besoins et aux aspirations de leur terrain.
• Désirs de vivre plus fraternellement l’œcuménisme, sans perdre nos identités et sans avoir peur de l’autre.
• Désir de continuer ce type d’échanges, de construire, d’être acteur de l’’Eglise de demain en harmonie avec le message de Jésus tout en tenant compte de la science, des connaissances d’aujourd’hui.
• Proposition : mettre en valeur le travail des bénévoles, de tous les bénévoles : fleurs, chauffage, entretien du linge d’autel, secrétariat, catéchèse, chorale, groupes de prières, visites aux malades, invitants dans les EMS, etc…
CE SONT EUX AUSSI QUI FONT VIVRE LA COMMUNAUTÉ
Annonce
• Ignorance des rites et du sens des gestes et des paroles !
• Manque d’incitation à lire les messages de l’Église et les écrits, les messages du pape.
• Mise en valeur de la miséricorde de Dieu, plus que de notre culpabilité !
• Cesser de juger, s’ouvrir, se laisser interpeller par les autres manières de vivre, de penser. Dieu seul peut juger et pourtant il nous laisse libre.
L’Eglise ne peut pas rejeter qui que ce soit !
• Laisser de côté la culpabilité, passer au dialogue et à la co-responsabilité du peuple de Dieu.
• Difficulté d’affirmer d’être catholique, d’appartenir à l’Eglise et de l’aimer, sans être stigmatisé et accusé de soutenir des pédophiles ou d’être victime de manipulateurs qui veulent conserver leurs privilèges bien loin du message de l’Évangile.
• S’autoriser à douter et à questionner pour avancer.
Diaconie
• Être des acteurs du bien du partage, œuvrer ensemble par amour du prochain, quelques soient nos croyances ou non-croyances.
Il existe un fort désir de dialogue entre l’Église et la société.
Être associés aux décisions de la mission en Église.
• Reprendre des forces par le pardon (sacrement du pardon et acte pénitentiel dans la liturgie) sans être jugé, condamné, voir exclu. Mais pour s’accepter, s’aimer, accepter l’autre tel qu’il est, pour marcher ensemble.
Cesser de culpabiliser, tout en reconnaissant que nous ne sommes pas parfaits.
S’enrichir de nos différences.
Mise en valeur de la miséricorde de Dieu, plus que de notre culpabilité !
Souhaits
• Désir de maintenir le dialogue avec les exclus de l’Église : divorcés remariés, LGBT, … Et à propos des soucis d’aujourd’hui : contraception, avortement, fin de vie, …
• Formation continue pour tous, dans tous les domaines
Les groupes se dont rencontrés de décembre 2021 à février 2022