Une paroisse aux Acacias
Durant l'hiver de l'année 1948, l'évêque du diocèse, Mgr Charrière, prenait une décision intéressant l'avenir religieux du quartier des Acacias. Il chargeait en effet la paroisse de Carouge de s'occuper de l'ensemble des Acacias et d'édifier une chapelle. Le 25 mars 1949, une convention approuvée par le vicariat général fut établie entre les paroisses de St-François et de Ste-Croix, et la Société catholique des Acacias est créée. Cette société prendra rapidement la décision d'organiser une kermesse, qui eut lieu en octobre 1950. A cette occasion, tous se réjouirent d'apprendre que les travaux pour la chapelle débuteraient au printemps sur le terrain acheté auparavant par la paroisse St-François, sis au 22, rue Caroline.
Le 4 avril 1951 fut un jour mémorable pour les ouvriers bénévoles et pour les paroissiens généreux et enthousiastes qui inauguraient le chantier et leur future chapelle. C'était vraiment l'ouvrage de leurs mains et de leur cœur. Un historien chevronné de la communauté catholique de notre Canton, Monsieur Edmond Ganter, avait proposé au Vicariat général sainte Claire d'Assise comme Patronne de la nouvelle chapelle. Cela en souvenir des Clarisses, dont le couvent était au Bourg-de-Four, et que la Réforme avaient expulsé en 1535.
Le 16 décembre 1951, ce fut l'inauguration officielle et la bénédiction de la chapelle avec une grande participation de fidèles dans une atmosphère de ferveur et de joie. Le 26 octobre 1952 la Communauté Ste-Claire était élevée au rang de paroisse et la cure s'installait au 1er étage de l'immeuble, rue Caroline 20. Son premier curé fut nommé en la personne de Monsieur l'abbé Paul Blanc.
En janvier 1953, la paroisse présentera le premier numéro de son Bulletin Paroissial; elle avait jusque-là bénéficié de l'hospitalité de celui de Carouge. Le 14 janvier 1956, la réunion générale des différents comités de la paroisse eut lieu pour mieux se connaître. A cette sympathique assemblée il fut décidé de créer un conseil dont la première réunion aurait lieu le 8 février 1956. Le 19 mai 1957, ce fut une grande première à Genève : des Premiers Communiants en aube. Tout le monde en était ravi. Le 8 mai 1960, encore une première à Genève : un congé de deux jours fut accordé aux enfants pour vivre une retraite.
Josef Hamacek